quarta-feira, janeiro 04, 2006

A geração do ecrã não lê a imprensa diária

Sob o título "Les jeunes plébiscitent la presse écrite pour sa fiabilité mais préfèrent regarder la télévision", o jornal Le Monde traz hoje um artigo de Pascale Santi que ajuda a pensar a relação entre os mais novos e a imprensa.

"Comment attirer les jeunes vers les quotidiens? C'est l'éternel débat qui agite les éditeurs de presse, qui voient leur lectorat vieillir d'année en année. S'ils disent aimer les journaux, rares sont les jeunes qui font la démarche d'acheter un quotidien. Le nombre de lecteurs de la presse quotidienne nationale est passé de 9 millions en 1994 à 8,56 millions en 2004, soit une baisse de 2,3 %. Cette baisse est de 8,5 % pour les 15-24 ans et de 7,2 % pour les 25-34 ans. Le lectorat des quotidiens régionaux vieillit également".
Segundo uma sondagem realizada na Primavera pela agência BVA, para os jovens as principais fontes de informação são:
  • a televisão - 68 %
  • a Internet -17 %
  • a rádio - 13 %
  • a imprensa - 1 %.
Entre os 8,5 millions de franceses de 15-25 anos, 78 % utilizam a Internet (6,6 milhões), o que leva Le Monde a dizer que estamos diante de uma "geração do ecrã, com a TV, o computador, o telemóvel e os jogos vídeo".

De entre as razões para o afastamento dos mais novos face á imprensa:
- "une modification du rapport au temps et à l'argent, constate Dominique Lévy, directrice du département médias à TNS Sofres. Le rapport à l'actualité est différent : attendre le JT de 20 heures ou la parution d'un quotidien n'est pas compatible avec cette génération de l'immédiateté." Leur rapport à l'argent est aussi différent, pas seulement à l'égard des médias, d'ailleurs. "Les quotidiens sont chers, et le budget des jeunes est sollicité par des dépenses croissantes et nouvelles dans la téléphonie, les jeux, etc.", explique Bernard Spitz, conseiller d'Etat, président de BS Conseil. Or, en matière d'information, les jeunes sont habitués à en disposer gratuitement, à la télévision, à la radio, sur Internet. D'où le succès des journaux gratuits auprès de cette génération".

Os números que falam por si

"Les chiffres sont impitoyables pour la presse payante : 35,9 % du lectorat de 20 Minutes et 30,2 % de celui de Metro sont âgés de 15 à 24 ans, contre 27,4 % pour L'Equipe, 17,1 % pour Le Parisien et Aujourd'hui, 17,1 % pour Le Monde, 13 % pour Libération, 8,5 % pour Le Figaro..., selon une étude réalisée par 20 Minutes et GFK. "Les gratuits conquièrent les jeunes grâce à leur accessibilité physique et en termes de contenu", souligne Franck Tirlot, cofondateur et directeur de publication du mensuel (payant) Citato, diffusé dans les lycées. De plus, le nombre de points de vente des journaux ne cesse de diminuer. Autre raison, et non des moindres, "les quotidiens sont souvent déconnectés du lecteur", critique François Dufour, fondateur de Play Bac Presse, éditeur de quotidiens pour enfants (Le Petit Quotidien, L'Actu...).
Depuis 1990, les pouvoirs publics organisent avec le Centre de liaison de l'enseignement et des médias d'information (Clemi) la Semaine de la presse et des médias dans l'école. Mais un rapport de Bernard Spitz, remis en octobre 2004 à Renaud Donnedieu de Vabres, ministre de la culture et de la communication, est resté lettre morte. Ses propositions concrètes (abonnement gratuit d'un mois pour le 18e anniversaire, ouverture de kiosques dans les lycées...) n'ont jamais été appliquées, mais elles pourraient être reprises dans les programmes des prochains présidentiables.
(...) Des quotidiens réfléchissent aussi à diffuser des informations sur le téléphone portable. Le Monde mise, lui, sur son site Internet, qui a considérablement rajeuni son lectorat. "La désaffection des jeunes à l'égard des médias traditionnels ne signifie pas une désaffection vis-à-vis des marques de presse", souligne Mme Lévy
".

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